[u]Naissance de la supersymétrie[/u]
Théorème No-Go de Coleman et Mandula
Le modèle standard de la physique des particules a été presque entièrement construit grâce aux concepts de symétrie et d'invariance.
L'histoire de la supersymétrie commence dans les années 1960. À cette époque, l'ensemble des symétries considérées appartenaient au groupe de Poincaré. Des physiciens curieux se sont naturellement posé la question de savoir si ce groupe pouvait être étendu. On s'intéressa notamment à l'extension de la symétrie S U ( 3 ) {\displaystyle SU(3)} SU(3) de saveur (à ne pas confondre avec S U ( 3 ) {\displaystyle SU(3)} SU(3) de couleur) à S U ( 6 ) {\displaystyle SU(6)} SU(6) dans un cadre relativiste. Toutes les tentatives échouent, et un théorème no-go brise tous les espoirs.
Sidney Coleman et Jeffrey Mandula publient leur article en 1967. Ils démontrent que le groupe de Poincaré est le groupe de symétrie le plus général de la matrice S. Leur démonstration se fonde sur les hypothèses suivantes :
Pour une masse M donnée, il existe un nombre fini de types de particules de masse inférieure à M
Les amplitudes correspondant à des diffusions élastiques sont des fonctions analytiques des variables s (énergie du centre de masse) et de l'angle de diffusion.
Soit | p 1 , p 2 ⟩ {\displaystyle |p_{1},p_{2}\rangle } |p_{1},p_{2}\rangle un état à deux particules, S | p 1 , p 2 ⟩ ≠ | p 1 , p 2 ⟩ {\displaystyle S|p_{1},p_{2}\rangle \neq |p_{1},p_{2}\rangle } S|p_{1},p_{2}\rangle \neq |p_{1},p_{2}\rangle sauf pour certaines valeurs isolées de s.
Les opérateurs de symétrie sont définis à travers leurs relations de commutation, ceux-ci forment une algèbre de Lie.
C'est le dernier point qui va permettre de contourner le théorème no-go afin d'introduire la supersymétrie, dans une super-algèbre de Lie.
C'est simple !
-[strike] Wikipedia [/strike] [b][i] OscarTom54 [/i][/b]
J'attend mon prix nobel.